Petite visite

Lars entra dans le bureau d'Evora,

Il s'adossa sur un des murs et attendit que la dirctrice pénétrent dans son bureau.

Evora entra dans son bureau et fut soudain attentif à un souffle cours qui semblait provenir du mur situé près de l’entrée. D’un pas assuré, elle se dirigea vers la porte…. et s’arrêta non loin de Lars.


- Alors comme ça, tu aimes toujours autant jouer de ta ruse… mais tu devrais sûrement renifler moins fort mon ami, lui dit-elle apparemment amusé par la situation.

Elle se dirigea ensuite vers son bureau où elle finit par s’installer. Là, elle débuta la rédaction d’une petite lettre qu’elle attacha à la patte d’un hibou petit duc. Une fois la lettre fidèlement attachée, l’hibou s’envola par la fenêtre.

Evora tourna sa tête en direction de son ami et lui dit

- Je te prierais de rester un peu en retrait pour le moment… j’attend la venue d’une jeune élève. Nous aurons tout le temps de discuter après.

[hrp: j'espère que ça dérange pas que je poste dans ce topic sinon j'en crée un nouveau.:hrp]

Bevy avait difficilement gravit les escaliers qui la menaient jusqu'au cinquième étage toujours se questionnant sur pourquoi cette dame voulait la voire. Le souvenir du concierge qui lui parlait lors du repas en mémoire. Peut-être lui avait-il tout dit à propos de ce qu'elle-même avait dit à Sélénia.

*Enfin je verrais bien, faut que je me concentre sur mon ascension moi...*

Par chance ou peut-être par ce que c'était ait exprès, les escaliers n'avaient pas bouger et Bevy avait pu s'aider de la rampe de ses derniers pour continuer de monter. Elle était enfin arrivée dans le couloir qu'elle traversa en s'appuyant contre le mur.

*Euh et là? Ah oui parler à la statue.*

"Je suis Bevy Stalia et c'est la directrice qui a demandé à me voire dans son bureau.", fit-elle à haute et intelligible voix.

Puis elle resta là, attendant que quelque chose se passe.

L'imposant phénix pivota sur lui-même, laissant ainsi apparaître des escaliers qui semblaient mener à un étage supérieur.

Arrivée là haut, Bevy se retrouva nez à nez avec la directrice. C'est avec douceur, que cette-dernière lui tandis le bras et l'invita à marcher à ses cotés jusqu'à son bureau.


- Soyez la bienvenue mademoiselle Stalia. Le trajet n'a pas été trop peusant ?

Bevy accepta l'invitation. De toute façon, elle n'avait pas trop le choix et c'était elle qui avait dit oui pour venir ici. Donc autant aller jusqu'au bout. Elle marcha et s'assit dans un fauteuil sans vraiment demander la permission ou attendre l'autorisation, mais elle avait juste ne ce moment vraiment l'impression de ne plus avoir de jambes, il fallait donc qu'elle s'assied. Elle releva la tête vers la directrice. Elle savait que celle-ci ne pouvait la voire, mais elle se doutait bien qu'elle pouvait l'entendre et donc aussi entendre quelqu'un qui relevait la tête.

"Je euh...", elle avait beaucoup de peine à parler, tant elle s'inquiétait. Elle prit une profonde inspiration et se calma. "ben merci de me souhaiter la bienvenue, mais je ne vous cacherais pas que je me demande pourquoi cette convocation. Aurai-je fait quelque chose de mal?", ajouta-t-elle, ne quittant la directrice des yeux.

Elle s'était enfoncée dans le fauteuil et était un peu, beaucoup, inquiète de sa présence en ces lieux.

*On va pas me renvoyer alors que je viens d'arriver?! C'est par ce que j'ai pensé lors de la première fois, que le concierge, alors que je ne savais pas qu'il était concierge, était un imbécile? Mais je me suis excusée pis je le pense plus...* , pensa-t-elle.

Ou elle pensa que c'était par ce qu'elle n'avait rien manger pendant le repas... Enfin elle était très inquiète et le serrait jusqu'à ce que la directrice ne prenne la parole. Elle était si inquiète qu'elle n'avait pas vu une troisième personne dans la pièce.

La jeune femme lui sourit tendrement avant de s'assoire au fond de son fauteil de velours.


- Non bien sur que non mademoiselle Stalia, ne vous inquietez pas, vous n'avez rien faite de mal. Si je vous ai convoqué dans mon bureau c'est pour discuter de ceci.

La jeune femme claqua des doigts; instanément une lettre apparut sur les genou de la jeune fille.

- ... les résultats de vos analyses.

Bevy parut rassurée de savoir qu'elle n'avait rien fait de mal, mais elle parut encore plus inquiète lorsqu'elle vit l'enveloppe sur ses genoux.

Elle releva la tête vers la directrice et elle la regarda avec un regard à moitié apeurée, à moitié curieuse. Elle avait toujours peur de recevoir des résultats médicaux. Quant à la curiosité elle venait du fait qu'elle se demandait comment elle avait pu les avoir...

*Elle aurait intercepté le hibou de mes parents ou tout de suite reçut les résultats avant eux?*

Elle la regarda un moment encore puis reporta son attention sur la lettre. Elle ne savait pas si elle voulait et elle pouvait l'ouvrir. Puis elle prit son courage à deux mains et elle l'ouvrit. Elle vit un petit mot de son médecin mais elle ne le lut pas. Elle prit la feuille qui contenait le résultat et la lut.

Arrivée au bout des larmes silencieuse coulèrent de ses yeux. On ne pouvait entendre qu'elle pleurait, on pouvait seulement le voir. Et ceci à chaque fois que la jeune fille pleurait, ce qui était assez rare d'ailleurs. Elle essuya rageusement ses larmes et releva la tête.

"Je suppose que vous savez?", questionna-t-elle dans l'espoir qu'elle ne doive pas lui dire ce qu'elle venait de lire.

Sa voix avait trahit sa tristesse, mais devant un tel résultat, elle ne pouvait être heureuse.

- Ce qui est écrit dans cette lettre, ne regarde que vous mademoiselle. Je ne peux me contraindre à forcer votre vie privée... il y a des forteresses dont on ne peut escalader la façade.


La jeune femme se releva et fit les cent pas derrière son bureau, apparament embêter par la souffrance de la jeune fille.


- Néanmoins je vous laisse l'oportunité de m'expliquez ce qui vous arrive et je tâcherais au mieux de vous aider. Cela vous convient-il ?

Bevy regarda un moment la directrice. Elle avait l'impression que cette nouvelle l'avait é moitié tué. Elle prit une profonde inspiration, n'ayant toujours pas lut le mot de son médecin qui pourtant la calmerait sans doute.

"Ben voilà. Je suppose que vous êtes loin d'ignorer que avant de venir ici, je passais le plus claire de mon temps dans des hôpitaux à cause d'un très mauvais système immunitaire, voir même quasi inexistant. Le fait est que à part les maladies comme la varicelle, la scarlatine, la grippe et j'en passe, j'avais attrapé deux cancers quand j'étais toute petite. Je crois que je devais avoir deux ans. Suite à ça et à la combinaisons d'autres maladies, les médecins m'ont donné jusqu'à mon, au maximum, vingtième anniversaire pour vivre. Et encore c'était avec l'aide de médicaments. Mais voilà que deux jours avant de venir ici, j'ai du encore passer des tests pour vérifier une énième fois ma santé. Ces tests ou analyses, ce qui pour moi veut dire la même chose , en voici les résultats.... A part les habituelles maladie bénignes mais qui peuvent tout de même s'avérer mortelles pour moi, ils me révèlent que...", elle marqua une légère pause pour tenter de s'empêcher s'éclater en sanglots. "... que un troisième cancer à fait surface dans mon corps. Plus particulièrement dans mon estomac."

*Ce qui explique la quantité de sang que j'ai régurgité à la gare...*

Elle respirait profondément tentant de se calmer bien que la nouvelle l'avait on ne peut plus assommée il fallait qu'elle se calme doucement.

Evora sourit à la jeune fille, pour ne pas lui montrer combien elle était attristée par ces nouvelles. La jeune femme s'approcha ensuite de la jeune fille et s'accroupit à coté d'elle.

Avec douceur, elle prit ces mains dans les siennes et lui dit

- Je peux vous aider à surmonter la maladie, mademoiselle Stalia. Il existe en effet une potion qui saurait vous faire oublier votre douleur intérieur et vous permettre par la même occasion de faire abstraction de la maladie en attendant que nous trouvions un véritable remède.

Elle reprit délicatement son souffle et reprit:

- Mon ami, ici présent, est un auror au service du ministère. Il a une très grande connaissance du corps humain. Il serait prêt à vous aider à mieux gérer votre corps en vous offrant quelques cours personnels. Seriez-vous prêt à acceptez notre aide ?

Bevy regarda la directrice. Avant de chercher du regard la personne dont cette dernière parlait. Elle vit alors quelqu'un sortir d'un coin et le regarda. Ça devait être lui. Et elle, elle devait être idiote de ne pas l'avoir vu plus tôt. Elle reporta son intention sur la directrice,

"Je suis prête à accepter toute l'aide que l'on m'offre.", dit-elle dans un souffle.

Elle regardait la directrice et son ami à tour de rôle, se demandant dans quoi elle avait encore bien pu tomber.

*Enfin quoique ce soit, ça serra toujours mieux que maintenant. Du moins j'espère.*

Son regard émettait toujours de la tristesse, mais aussi, et surtout de la gratitude.

*Mais je me demande toujours bien comment elle a put les avoir...*

Ses parents avaient-ils été assez stupides pour l'envoyer à la directrice plutôt qu'à elle. Ça ne l'étonnerait guère, en fin de compte.

*Enfin je suppose que ça restera un mystère insolvable. A moins que je ne lui demande mais en fin de compte j'en ai pas envie...*

Evora sourit à la jeune fille et lui dit d'une voix douce et mélancolique.

- Très bien mademoiselle. Je vais de ce pas, me plonger dans la préparation de la potion dont je vous ai parlé.

Mais avant de la laisser partir, elle tira l'un des nombreux tirroirs qui composaient sa commode pour en extirper un bracelet qui semblait, à première vue, être en cristal.

- Tenez, prenez ce présent de ma part. Il vous protègera en attendant la préparation de la potion.

Pour terminer, elle se tourna vers son ami et lui demanda

- Aurrais-tu l'amabilité de raccompagner, cette jeune demoiselle jusqu'à son dortoirs ?

Bevy remercia la directrice et prit le bracelet, quelque peu intriguée par les paroles qui avaient accompagnées le présent.

*Me protégera mais de quoi??? D'autres maladies? P'têtre, je sais pas.*

Elle se releva toujours aussi péniblement, si ce n'est même plus qu'à son arrivée, puis elle prit l'enveloppe où elle y remit ses analyses. Elle se retourna vers l'autre personne qui l'intriguait beaucoup. Elle fut heureuse de savoir qu'il savait parler c'était toujours mieux que rien.

*Qui est-ce qui sont de retour? Les ennuis?*, pensa-t-elle naïvement.

Puis vacillant sur ses jambes elle se retourna une dernière fois vers la directrice.

"Merci pour tout, madame.", dit-elle avec douceur.

Elle reprit lentement sa route pour suivre l'autre personne qui ne semblait pas très causante et qui, malgré tout, n'effrayait même pas Bevy.

Evora prit une mine dès plus étrange, comme si tout d'un coup plusieurs souvenirs étaient remontés à la surface. Elle laissa échaper un vague

- Je l'ai sentit...

Avant de se retourner vers la jeune fille en lui souhaitant une bonne nuit.

Evora lui sourit tendrement

- Ce n'est plus les temps où nous étions à leur place... tu te souviens ?

La jeune femme se plongea dans ses souvenirs et ajouta

- Tu te souviens quand Berty s'amusait à jeter des chocogrenouilles sur ce serpentard, pendant les cours de botanique ?

- L'expérience m'a apprise qu'il faut bien plus qu'une simple observation pour découvrir les choses tel qu'elles le sont réelement. Aussi il me faudra quelques temps de réflexion et de recherche avant d'avancer quoi que ce soit d'incenser sur cette jeune fille.

La jeune femme s'était levé mais elle se rassit aussitôt en fronçant les sourcils.

- Qu'as-tu à me transmettre de la part du ministère ?

Revenant sur les premières paroles d'Evora :


Douterais-tu de moi ? Ai-je déjà fait des hypothéses non vérifié ?

Enfin... ce sont tes éléves...


Lars reprit son souffle, puis tendi une lettre a Evora.

Citation :

Ewan Mc Cormick est de retour.
A ce jour, nous l'avons aperçu non loin de Pré-Au-Lard.
Je vous conseille, Mademoiselle Dumbledore, de rester la plus vigilante possible au niveau de vos éléves.

Quant à Mr Andrews, il devra assurer la protection de Pré Au Lard et de Poudlard avec l'aide de 3 Aurors que nous vous avons envoyés.


Amicalement,

Le ministre de la magie

Voilà, donc tu sais ce qu'il nous reste à faire...

La jeune femme attrapa la lettre puis elle l'effleura du bout de ses doigts pour le lire. Lorsque tout d'un coup, elle le lâcha et fondit en larme sur son canapé. Son coeur semblait avoir explosé, tant la nouvelle était rude à apprendre...

Dans un dernier élan de faiblesse, elle releva la tête et dit à voix basse

- ... je.... je .... le tuerais... je le tuerais...